Sed non satiata fait partie du cycle de Jeanne Duval. Le thème de la belle noire reprend une tradition du poème baroque datant du XVIIème siècle. Baudelaire a voulu en faire un poème moderne.
Le titre « Sed non satiata » vient d’un poème satirique latin : « Juvénal ». « Et lassata viris necdum satiata recessit » (Et, épuisée d’hommes mais non assouvie, elle avait l’habitude de se retirer [au petit matin, de ses lieux de débauche nocturne] », écrit Juvénal à propos de Messaline, épouse de l’empereur Claude.Le contenu faisait allusion à la débauche d’une femme d’empereur, Messaline. Baudelaire lisait le latin couramment et c’était pour lui un moyen plus apte à décrire la passion. L’utilisation de la langue de la liturgie est provocateur. Ce titre sert à masquer le côté scabreux et trivial d’un poème.
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