xmlns:fb='http://www.facebook.com/2008/fbml' xmlns:og='http://opengraphprotocol.org/schema/'> La Pensée Du Jour: juillet 2016

jeudi 14 juillet 2016

* Dans ta lumière, j’apprends comment aimer (Rûmi)


JOAN MIRO


Joan Miró 

Peintre et sculpteur espagnol (Barcelone 1893-Palma, Majorque, 1983). Peintre à la verve éclatante, lié au surréalisme, Joan Miró inventa un langage plastique qui puise largement aux sources de sa Catalogne natale. Passionné aussi par d'autres formes d'art, il s'illustra notamment dans le domaine de la céramique. De la Catalogne à la France.Fils d'horloger et petit-fils, par sa mère, d'ébéniste, Joan Miró entre à l'École des beaux-arts de Barcelone en 1907. Il tombe malade en 1911, et part se rétablir dans la ferme de Montroig, propriété de sa famille. Il obtient dès lors de se consacrer entièrement à la peinture, qu'il étudie activement de 1912 à 1915. À la même époque, il se lie avec des artistes catalans, parmi lesquels le céramiste Josep Llorens Artigas.En visitant les expositions de l'avant-garde française à Barcelone, Miró découvre le fauvisme et le cubisme, dont l'influence est particulièrement sensible dans ses paysages de Montroig, dits « détaillistes » en raison de leur précision presque naïve (la Ferme, 1921-1922, National Gallery of Art, Washington). À Paris, où il s'est établi en 1920, il se lie avec Picasso et André Masson, ainsi qu'avec les représentants du dadaïsme. Il adhère au surréalisme, qui répond à sa tendance à l'onirisme, à son expérience de l'automatisme, générateur d'un humour exemplaire, et à sa quête du merveilleux (le Dialogue des insectes, 1924-1925, collection privée ; le Carnaval d'Arlequin, id., Buffalo ; Personnage lançant une pierre à un oiseau, 1926, MoMA, New York). Il passe l'été à Montroig, donnant alors dans une poétique dont le Chien aboyant à la lune (1926, Philadelphie) est l'expression accomplie.



En savoir plus sur http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Joan_Mir%C3%B3/133372#QyiCfRF72WeVkQLG.99 

jeudi 7 juillet 2016

J.D. Zelenka: Trio sonata nº 6 in C min - II. Allegro (With original instruments)


Le répertoire du hautboïste baroque n’est pas le plus vaste qui soit, surtout si on le compare à celui de son parent le traversiste ; mais au sein de ce corpus d’ampleur modeste, que de merveilles ! Outre le grand nombre d’airs de Bach avec une partie de hautbois solo, il est quelques trios (ou quatuors, quand le basson s’émancipe) qui rappellent quelles délices offrent les anches doubles ; de ce nombre sont ceux de Fasch, ceux de Pla, et bien sûr les six sonates de Zelenka (cataloguées ZWV 181). Celles-ci constituent peut-être ce qui a été écrit de plus virtuose pour le hautbois baroque. Les traits fusent de toutes parts ; on croirait certains bariolages écrits pour des cordes ; les notes répétées ne sont pas épargnées non plus. Et tout cela, bien sûr, ne doit pas sentir l’effort ou le démiurge, comme ce serait le cas de la virtuosité romantique : cela doit être brillant mais élégant. On se demande bien d’ailleurs à qui un tel cadeau empoisonné pouvait être destiné.  

 Loïc Chahine 

Castaldi - "Dolci miei martiri"


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