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jeudi 27 septembre 2018
mercredi 26 septembre 2018
Le sacrifice des ânes - Alfred Capus
Pindare, le plus célèbre des poètes lyriques, naquit à Thèbes en Béotie, la première année de la LXVe olympiade, 520 ans avant J.-C. Il était fils de Scopelinus, selon quelques autres, de Daïphante ou de Pagondas.
L'histoire de ses premières années nous présente un de ces faits extraordinaires que l'Antiquité fabuleuse se plaisait à inventer pour jeter un reflet mystérieux sur la gloire de ses grands hommes. On raconte qu'allant à Thespies, dans sa jeunesse, il se trouva fatigué de la route, qu'il se coucha et s'endormit dans le chemin. Pendant qu'il goûtait les douceurs du sommeil, des abeilles vinrent se reposer sur ses lèvres, et sans lui faire aucun mal y laissèrent un rayon de miel. On vit dans cet événement un présage certain de la célébrité à laquelle parviendrait le jeune Pindare et de la supériorité qu'il obtiendrait un jour sur ses rivaux.
En effet, peu de temps après il remporta sur Myrtis le prix de poésie. Dans les assemblées publiques de la Grèce, d'où les femmes étaient exclues, Pindare l'emporta sur tous ceux qui osèrent disputer avec lui le prix de la poésie. On lui rendit, de son vivant même, les plus grands honneurs, et les personnages les plus considérables recherchèrent son amitié. Alexandre, fils d'Amyntas, Gélon et Hiéron, rois de Syracuse, le comblèrent de leurs faveurs. Enfin la prêtresse de Delphes déclara qu'Apollon voulait qu'on donnât au poète la moitié des prémices qu'on offrait sur ses autels, et après sa mort les Thébains décrétèrent que, pour perpétuer la mémoire de leur poète national, on rendrait à ses descendants les mêmes honneurs.
L'histoire de ses premières années nous présente un de ces faits extraordinaires que l'Antiquité fabuleuse se plaisait à inventer pour jeter un reflet mystérieux sur la gloire de ses grands hommes. On raconte qu'allant à Thespies, dans sa jeunesse, il se trouva fatigué de la route, qu'il se coucha et s'endormit dans le chemin. Pendant qu'il goûtait les douceurs du sommeil, des abeilles vinrent se reposer sur ses lèvres, et sans lui faire aucun mal y laissèrent un rayon de miel. On vit dans cet événement un présage certain de la célébrité à laquelle parviendrait le jeune Pindare et de la supériorité qu'il obtiendrait un jour sur ses rivaux.
En effet, peu de temps après il remporta sur Myrtis le prix de poésie. Dans les assemblées publiques de la Grèce, d'où les femmes étaient exclues, Pindare l'emporta sur tous ceux qui osèrent disputer avec lui le prix de la poésie. On lui rendit, de son vivant même, les plus grands honneurs, et les personnages les plus considérables recherchèrent son amitié. Alexandre, fils d'Amyntas, Gélon et Hiéron, rois de Syracuse, le comblèrent de leurs faveurs. Enfin la prêtresse de Delphes déclara qu'Apollon voulait qu'on donnât au poète la moitié des prémices qu'on offrait sur ses autels, et après sa mort les Thébains décrétèrent que, pour perpétuer la mémoire de leur poète national, on rendrait à ses descendants les mêmes honneurs.
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mercredi 12 septembre 2018
* Les fenêtres de Pierre Bonnard
Les fenêtres de Pierre Bonnard
Pierre Bonnard a l'art de faire cohabiter dans le même tableau l'intimité d'un intérieur feutré et l'exubérance d'un jardin sauvage que l'on aperçoit à travers une fenêtre.
Pierre Bonnard, né le 3 octobre 1867 à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) et mort le 23 janvier 1947 au Cannet (Alpes-Maritimes), est un peintre, graveur, illustrateur et sculpteur français.
Peintre de personnages, figures, nus, portraits, paysages animés, intérieurs, natures mortes, fleurs et fruits, Bonnard est un artiste postimpressionniste membre du groupe des nabis.
Pierre Bonnard adhère au groupe artistique des nabis, composé, entre autres, d'Édouard Vuillard, Maurice Denis et Félix Vallotton. Il est fortement influencé par les idées de Paul Gauguin et par la vogue du japonisme. Tout particulièrement marqué par cette dernière tendance et la conception différente de la perspective et de l'espace que l'on retrouve dans le kakemono, Pierre Bonnard reçoit alors le surnom de « nabi très japonard » 5. Ce mouvement a également pour caractéristiques l'exaltation de la couleur, la simplification de la forme et la sublimation du quotidien, auquel les nabis confèrent un caractère atemporel.
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